Identifier l’anorexie dans le cerveau

Mieux comprendre l’anorexie mentale et l’évolution de la maladie grâce aux observations faites sur les malformations architecturales du cerveau ainsi que ses fonctions métaboliques
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Statut
Terminé

Contexte

De toutes les maladies psychiatriques que l’on connaisse, l’anorexie mentale est la plus mortelle. La période de la puberté et de l’adolescence est la plus critique pour développer cette maladie, car elle coïncide avec des développements majeur du cerveau, du corps et des aptitudes à tisser des liens sociaux. L’origine de la maladie est multifactorielle, avec des bases neurobiologiques. C’est une maladie déprimante, chronique, avec un impact négatif fort sur l’entourage proche et des risques de récidives élevés. Il est donc important de pouvoir identifier une anorexie mentale à un stade précoce et de prédire l’évolution de la maladie en fonction des traitements et du suivi médical.

 

Projet 

Ce projet consiste à analyser les fonctions cognitives et nutritionnelles ainsi que le métabolisme du cerveau chez des jeunes, suivis pour anorexie mentale, en comparant ces observations avec celles faites sur des individus sains. En comprenant les mécanismes du développement de la maladie dans le cerveau, on pourra identifier une anorexie mentale à un stade précoce, suivre son évolution en fonction du traitement associé et ainsi offrir au patient de meilleurs chances de guérison, en diminuant les risques de récidive. Le projet est porté par deux éminentes spécialistes, respectivement en pédopsychiatrie/troubles alimentaires et en imagerie cérébrale avec les dernières technologies d’IRM 7T.

 

où en sommes-nous ?

Juin 2022 : Suite à la décision de la Pre Micali de prendre un mandat auprès d'une université danoise, ce projet ne peut continuer. Le projet est donc terminé pour la Fondation et le solde des fonds est restitué dans l'enveloppe d'appels à projet de recherche.

 

Cheffes de projet 

Professeure Nadia Micali, Médecin adjointe agrégée, Service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Département de la femme, de l'enfant et de l'adolescent, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeure ordinaire, Département de Psychiatrie (PSYAT), Faculté de Médecine de l’Université de Genève

Professeure Maria Isabel Vargas Gomez, Médecin adjointe agrégée responsable d'unité, Service neuroradiologie diagnostique et interventionnelle, Département Diagnostique, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeure associée, Département de Radiologie & Informatique (RADIO), Faculté de Médecine de l’Université de Genève