Schizophrénie et génétique : vers une solution thérapeutique

Élucider les mécanismes génétiques impliqués dans la schizophrénie et proposer de nouvelles solutions thérapeutiques
Catégorie
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Statut
Terminé

Contexte

La schizophrénie est une maladie chronique grave, affectant le conditionnement neurodéveloppemental. Elle touche 1 à 2% de la population, générant une souffrance psychique importante, ainsi que des coûts sociétaux conséquents. L'origine de cette maladie pourrait venir du développement préfrontal du cortex cérébral, perturbé par des gènes interférant sur les mécanismes de développement cellulaire. C'est l'hypothèse qu'émettent ces chercheurs qui, ensemble, vont tâcher de définir l'empreinte génétique de cette maladie psychiatrique.

 

Projet

Le projet est celui de deux chercheurs, l'un expert de la schizophrénie et l'autre de l'analyse du fonctionnement cellulaire. Il consiste à étudier au niveau cellulaire du cortex cérébral, les mécanismes de transcription chez des patients atteints de schizophrénie et chez des sujets sains, à comparer avec les fonctionnements génétiques et à établir une empreinte génétique pour la schizophrénie.

 

OÙ EN SOMMES-NOUS ?

Janvier 2021 : Sur la base des résultats fournis par la publication de Telley et al., les chercheurs ont commencé à examiner l'expression anormale de gènes dans le cortex d'un modèle de souris de la schizophrénie, les souris Lgdel. En utilisant le séquençage de l'ARN unicellulaire suivi d'une analyse en grappes pour identifier les différents types de cellules, ils sont maintenant en mesure d'identifier les programmes transcriptionnels déréglés au cours du développement avec une résolution unicellulaire. Les premiers résultats indiquent que certains sous-types d'interneurones inhibiteurs peuvent être préférentiellement affectés par la maladie. Il s'agit désormais de concevoir des stratégies moléculaires qui permettraient de manipuler l'expression de ces gènes de manière specifique et selon le type cellulaire. Les chercheurs sont convaincus qu'au cours des mois et des années à venir, cette approche permettra de mieux comprendre les processus en jeu dans cette maladie. 

Le projet est terminé. 

 

Chefs de projet

Feu Professeur Alexandre Gratien Dayer, Médecin adjoint agrégé, Service des spéciliatés psychiatriques, Département de santé mentale et de psychiatrie, Hôpitaux universitaires de Genève  

Professeur Denis Jabaudon-Gandet, Médecin hospitalo-universitaire, Service de neurologie, Département des neurosciences cliniques, Hôpitaux universitaires de Genève