Chaque année, des nourrissons sont hospitalisés pour suspicion de maltraitance, mais le diagnostic du Syndrome du bébé secoué (SBS) demeure complexe. Les signes cliniques sont régulièrement difficiles à interpréter et le corps médical dispose de peu d’outils objectifs pour confirmer rapidement ses soupçons éventuels.
LE PROJET
Pour répondre à ce défi, l’équipe de recherche a exploré des approches innovantes fondées sur les sciences dites -omiques (protéomique et métabolomique). Son objectif : identifier dans le sang des biomarqueurs biologiques caractéristiques des lésions cérébrales causées par les secousses répétées.
LES RÉSULTATS
Les analyses menées sur des prélèvements sanguins ont permis de mettre en évidence des molécules spécifiquement associées à cette maltraitance. Ces signatures biologiques pourraient constituer une base solide pour développer de futurs tests diagnostiques.
Ces résultats ont fait l’objet de publications scientifiques internationales, notamment dans les revues Current Research in Neurobiology et Proteomics Clinical Application, confirmant la pertinence des approches choisies ainsi que la valeur des découvertes réalisées. Ces travaux ont été menés par le biais d’une collaboration scientifique internationale avec l’Université de Pittsburgh.
L’IMPACT
Au-delà des résultats scientifiques, ce projet ouvre la voie à des applications cliniques concrètes. Si les biomarqueurs identifiés sont confirmés, ils pourraient permettre aux médecins de disposer, dans les années à venir, d’outils fiables et rapides pour mieux repérer les cas de maltraitance grave, améliorer la prise en charge des nourrissons et renforcer leur protection.
Pour en savoir plus sur le projet : Repérage de violences chez les nouveau-nés et sur d'autres avancées médicales rendues possibles grâce au soutien des donateurs et donatrices de la fondation, visitez notre page Projets.
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