Alzheimer : améliorer le diagnostic à l’aide de l’analyse de datas cliniques et d’imagerie cérébrale

Améliorer la compréhension des maladies neurodégénératives par l’imagerie moléculaire
Catégorie
Recherche
Statut
En cours

Contexte

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative mortelle qui atteint environ 33 millions de personnes dans le monde aujourd’hui et ce chiffre devrait presque doubler tous les vingt ans, selon l’Organisation mondiale de la santé. Cela fait presque trente ans que la recherche scientifique s’est focalisée sur l’accumulation des protéines béta-amyloïdes dans le cerveau, accumulation qui serait à l'origine du dysfonctionnement cognitif. On cherche donc depuis un certain temps à détruire ces plaques amyloïdes pour contrecarrer la maladie, mais sans les succès escomptés. 

 

Projet 

Ce projet vise à poursuivre d’autres hypothèses de recherche pour les maladies neurodégénératives. On sait aujourd’hui que la neuro-dégénérescence peut avoir lieu sur des personnes présentant des degrés très variables de déficience cognitive, et même en l'absence de dépôts d’amyloides. Il s’agit donc d’élucider la voie de la neurodégénérescence dans ces cas atypiques. Ce projet consiste à comparer par imagerie PET les différentes variations de dépôt de plaques amyloïdes, en tenant compte de la variabilité clinique des patients.

 

OÙ EN SOMMES-NOUS ?

Décembre 2022: Le projet permet de tester l’utilisation de différentes techniques d’imagerie moléculaire et fonctionnelle pour comprendre la pathologie des personnes avec plainte ou trouble cognitif et notamment de comparer et combiner différentes approches pour un diagnostic et pronostic individualisé. Notre objectif est de pouvoir offrir à chaque personne le parcours diagnostic et le traitement le plus adapté.

Septembre 2020:  l'acquisition d'images par scanner à émission de positrons est offerte à plusieurs patients du Centre de la mémoire. Elle permet d'analyser le niveau de dépôt de plaques de protéine Tau dans le cerveau et faire un recoupement avec les symptômes cliniques du patient. Les premiers résultats tendent à monter une différence entre les femmes et les hommes de la progression de la maladie. 

 

Chefs de projet

Professeure Valentina Garibotto, Médecin-cheffe de service, Service de médecine nucléaire et imagerie moléculaire, Département diagnostique, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeure associée, Département de radiologie et informatique médicale (RADIO), Faculté de Médecine de l’Université de Genève

Professeur Giovanni Frisoni, Médecin adjoint agrégé, Service de gériatrie et réadaptation, Département de réadaptation et gériatrie, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeur ordinaire, Département de réadaptation et gériatrie (MIGRG), Faculté de Médecine de l’Université de Genève