Détruire les cellules responsables de récidives tumorales

Générer une réaction immunitaire contre le cancer du cerveau en s'appuyant sur la piste des mitochondries
Catégorie
Recherche
Statut
Terminé

Contexte

Les méthodes onco-thérapeutiques classiques (radiothérapie, chimiothérapie) ne sont pas suffisamment efficaces pour lutter contre les glioblastomes, tumeurs cérébrales particulièrement agressives. Des travaux de recherche ont montré l’existence de cellules souches tumorales qui, sous une forme endormie, sont insensibles aux traitements et se réveillent en créant de nouveaux foyers tumoraux.

 

Projet

Ce projet de recherche consiste en un nouveau traitement dirigé spécifiquement contre ces cellules souches tumorales, responsables de récidives fréquentes et souvent fatales. Mettant en évidence la morphologie particulière de leurs mitochondries, petites centrales énergétiques essentielles pour la survie de la cellule, ce travail propose d’apprendre au système immunitaire du patient à reconnaître et à détruire ces cellules souches tumorales.

 

où en sommes-nous ?

Juin 2017 : Les chercheurs ont pu démontrer que des cellules cancéreuses du cerveau présentent des mitochondries déformées. Cette malformation impacterait la capacité des cellules a exprimer sur leur membrane des protéines ciblées par le système immunitaire. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines cellules cancéreuses échappent à la vigilance du système immunitaire, favorisant le développement des tumeurs. 

Ce projet est terminé et a fait l'objet d'une publication dans une revue scientifique à politique éditoriale :

Bassoy EY, Kasahara A, Chiusolo V, Jacquemin G, Boydell E, Zamorano S, Riccadonna C, Pellegatta S, Hulo N, Dutoit V, Derouazi M, Dietrich PY, Walker PR, Martinvalet D. ER-mitochondria contacts control surface glycan expression and sensitivity to killer lymphocytes in glioma stem-like cells. EMBO J. 2017 Jun 1;36(11):1493-1512. doi: 10.15252/embj.201695429. Epub 2017 Mar 10. PMID: 28283580; PMCID: PMC5452011.

 

Chef de projet

Professeur Denis Martinvalet, Privat Docent, Département de physiologie cellulaire et métabolisme, Centre Médical Universitaire, Université de Genève