contexte
Le cancer séreux de haut grade de l’ovaire (HGSOC) est la forme la plus meurtrière de cancer gynécologique, en grande partie en raison d’un diagnostic souvent tardif. Si l’origine de nombreux cas est attribuée à l’épithélium de la trompe de Fallope ou de la surface ovarienne, une proportion significative reste inexpliquée, suggérant l’existence d’autres tissus d’origine encore non identifiés. Le rete ovarii (RO), structure épithéliale peu étudiée présente à proximité de l’ovaire dès le développement fœtal, pourrait jouer un rôle clé dans l’origine du HGSOC.
Projet
Ce projet réunit un consortium de chercheurs en biologie du développement et de cliniciens et cliniciennes spécialisées en oncologie, anatomie et pathologie, afin de caractériser le rete ovarii chez la femme adulte et d’évaluer son potentiel comme tissu d’origine du HGSOC, ouvrant la voie à de nouvelles stratégies de détection et de prévention du cancer de l’ovaire. Le projet fait appel à une combinaison de techniques variées, notamment la reconstruction 3D, l'histologie et l'immunofluorescence.
Cheffe et Chef de projet
Professeure Sana Intidhar Labidi Galy, Médecin adjointe agrégée responsable d’unité, Service d’oncologie, Département d’oncologie, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeure assistante, Département de médecine, Faculté de médecine de l’Université de Genève
Professeur Serge Nef, Professeur ordinaire, Département de médecine génétique et développement, Faculté de médecine de l’Université de Genève
