Compréhension des mécanismes neurologiques de l’autisme

Contexte

Les troubles du spectre autistique (TSA) sont liés au développement neurologique et affectent 1 enfant sur 68. Les symptômes de base des TSA comprennent généralement des difficultés de communication, comme un retard du langage et des difficultés dans les échanges sociaux et interactifs bidirectionnels. Jusqu’à présent, les observations cliniques sont faites soit sur les comportements sociaux, soit sur les comportements répétitifs et stéréotypés, chacun de ces phénotypes comportementaux fait l’objet d’un traitement particulier. Pourtant, le fait d’observer l’existence simultanée de ces deux phénotypes comportementaux chez des patients autistes, laisse à penser qu’une origine cérébrale commune pourrait en être la cause. La nature de cette origine commune reste à ce jour largement inconnue.

Projet

Le projet consiste à mettre en place un programme de recherche translationnelle en neurosciences visant à observer, au niveau cérébral, l'imbrication des réseaux neuronaux et leur impact dans le développement de la maladie. Il propose d’utiliser les nouvelles techniques d’imagerie cérébrale ainsi que des techniques moléculaires de stimulation cellulaire pour observer le développement des réseaux cérébraux associés aux deux phénotypes comportementaux.

Où en sommes-nous ?

Octobre 2020 : En utilisant une approche de recherche translationnelle en neurosciences, nous avons mis en évidence des réseaux neuronaux qui pourraient expliquer une origine cérébrale commune des deux types de symptômes autistiques. Ces résultats permettent de mieux comprendre l’émergence des symptômes chez des enfants avec TSA, et sont une première étape nécessaire vers des stratégies d’intervention plus ciblées. Le projet est terminé pour la Fondation mais poursuit son développement par les cheffes de projet grâce à des fonds de recherche compétitifs.

Cheffes de projet

Professeure Camille Bellone, Département des neurosciences fondamentales, Faculté de médecine de l'Université de Genève

Professeure Marie Schaer, Département de psychiatrie, Faculté de médecine de l'Université de Genève