Contexte
L’enfant qui est accueilli aux soins intensifs de Pédiatrie se trouve soudain entouré d’appareils techniques et de surveillance, d’alarmes sonores et lumineuses… Un environnement inhabituel qui vient s’ajouter à une pathologie aiguë, aux douleurs et à l’anxiété. De plus, les moyens thérapeutiques déployés peuvent avoir des conséquences neurologiques, hémodynamiques ou respiratoires sur l’enfant. Il n’est donc pas surprenant que le cumul de ces facteurs implique, pour ces jeunes patients, le risque de développer un délirium.
Projet
Ce projet est une réflexion sur les mesures à entreprendre pour le bien-être de l’enfant dans l’unité et réduire ainsi l’apparition du délirium.
Ainsi, il propose aux petits patients des casques anti-bruit permettant une réduction des stimuli sonores agressifs et instaure des moments de détente par la musique et le toucher-massage. La présence d’un parent est favorisée pendant la nuit afin que l’enfant se sente sécurisé. Le rythme biologique de l’enfant est respecté de jour comme de nuit. Les nuisances lumineuses sont diminuées.
où en sommes-nous ?
Mai 2024 : Tous les équipements requis pour diminuer le bruit aux soins intensifs pédiatriques ont été achetés. Il s'agit maintenant de faire des mesures de la diminution du bruit et de la prise en compte des consignes par les équipes.
Chefs de projet
Madame Audrey Chevalier, Infirmière spécialisée, Service de néonatologie et des soins intensifs pédiatriques, Département de la femme, de l'enfant et de l'adolescent, Hôpitaux Universitaires de Genève
Madame Céline Tournaire, Infirmière responsable d'unité, Service de néonatologie et des soins intensifs pédiatriques, Département de la femme, de l'enfant et de l'adolescent, Hôpitaux Universitaires de Genève
Monsieur Olivier Harry, Infirmier spécialisé, Service de néonatologie et des soins intensifs pédiatriques, Département de la femme, de l'enfant et de l'adolescent, Hôpitaux Universitaires de Genève